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KEREN HATECHOUVA Objectifs Suivre, soutenir, encourager, guider l'ancien délinquant qui a fait preuve au cours de son incarcération de sa volonté de Téchouva, de son désir de tikoun, de réparation par l'étude de la Thora et la pratique des Mitsvoth. Conduire sa réinsertion sociale, sa réhabilitation familiale et communautaire ; en un mot le rendre à D-ieu et aux hommes.Données essentielles Le Keren Hatechouva suit et s'occupe actuellement de 800 anciens prisonniers ; au cours de 1999, il a accueilli 25 cas nouveaux. Les 3 premières années, la thérapie psycho religieuse et le soutien moral et financier sont intensifs, leur acuité diminue au fur et à mesure des années, mais en général la précarité économique initiale reste une source de préoccupation constante et nécessaire, même 20 ans après.Statistiques Démontrent toutes éloquemment que le récidivisme est battu en brèche et que les résultats sont de l'ordre de l'incroyable.Les Méthodes d'action Sont multiples, souples et tendent toujours à s'adapter au cas spécifique : Bourses d'études, apprentissage et conversion professionnels, aides financières pour les soins dentaires, mariage, naissance, Bar-Mitsva, déménagements (éloignement du "milieu"), prêts, loyers. Deux fois l'an hébraïque : aide financière ponctuelle à la veille de Pessach et de Roch Hachana. 3-4 fois par an, rencontres amicales, d'études et de mises au point individuelles, de bilan et de secours urgents.Le Centre d'Accueil Acheté par le Keren Hatechouva en 5753, il a été depuis agrandi ; sa capacité d'accueil passe à 11 lits. Situé au 39 Chaoûl Hamelekh dans Sanedria, Jérusalem, il est réservé à l'accueil des célibataires qui viennent d'être libérés. Une commission spéciale comprenant un rabbin, un psychologue clinique, le surveillant général et le directeur du Keren Hatechouva décide des admissions et assure le fonctionnement. Les candidatures sont reçues et étudiées 2 à 3 mois avant la libération. L'hébergement est total. Les ex-prisonniers ayant accompli un parcours plus ou moins long de Téchouva s'engagent à poursuivre leurs études de thora mais aussi à travailler à temps partiel ou complet. Le centre sert aussi de point de ralliement pour les anciens délinquants qui s'associent souvent au cours de thora ou aux séances de thérapie psychologiques. Le Directeur administratif du Keren Hatéchouva y tient une permanence active les lundi et mercredi après-midi.Le centre accueille 4 journées d'étude par an organisées et réservées aux prisonniers actifs qui, par ailleurs à l'occasion des fêtes, sont invités à fêter dans une ambiance studieuse et religieuse les dates importantes du calendrier hébraïque. Notre devise: תורה ומלאכה Thora et Travail. Congrès International Premier en son genre, l'office gouvernemental de réhabilitation a convoqué avec notre participation active ce congrès en juin 1994, à l'effet d'étudier : La réhabilitation par les voies de la religion. Venus des 4 coins du monde, les congressistes, aumôniers de tous les cultes, criminologues, hauts fonctionnaires de l'administration pénitenciaire, etc… ont étudié durant 3 jours à l'Holiday-Inn de Jérusalem, les phénomènes de réhabilitation, les mécanismes propres à chaque religion, les conditions de réussite, les statistiques, les expériences, les théories et la pratique. Congrès d'un haut niveau intellectuel, moral et spirituel, il a été présidé par les deux grands rabbins d'Israël et, naturellement le Keren Hatéchouva y a joué un rôle éminent et y a fait entendre un message rayonnant de spiritualité juive. Un groupe de travail important de ce congrès a consacré une demi-journée pleine à la visite de notre centre d'accueil et à l'étude de nos méthodes. Des échos favorables se sont fait entendre par 3 fois à la radio d'Israël, 2 fois à la télévision et, certains journalistes ont publié non seulement des compte-rendus, mais aussi des articles de fond et des reportages sur le Keren Hatéchouva. Nous pensons que le phénomène désigné en Hébreu par התקוהs'applique parfaitement à cette action. Le Judaïsme y a montré en effet le visage espérantiel de l'humain tel que nourri aux sources de la תשובהet aux notions réparatrices du תיקוןLa formation professionnelle Elle est indispensable. Sans elle, l'ancien délinquant ne réintègre pas sa dignité d'homme. Nous avons formé des scribes סופרי סת"מ des surveillants de Cacherouth. Nombreux sont ceux qui en ont fait leur gagne pain. Nous sommes en rapport avec les cours professionnels organisés par l'Etat ; certains pour une reconversion professionnelle etc… L'année dernière 13 anciens délinquants ont subi l'examen de משגיחי כשרותdans nos locaux et reçu leur diplôme des mains des 2 Grands Rabbins de Jérusalem.L'aide familiale
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